Le clivage gauche-droite, réputé dépassé, s’est affirmé à nouveau sur la question du « Grexit ». Les « Républicains », toutes écuries confondues, ont exigé tout d’abord la sortie de la Grèce de l’Eurozone et stigmatisé la faiblesse coupable de François Hollande à l’endroit d’Alexis Tsipras. Puisqu’une nette majorité d’électeurs grecs s’est prononcée par référendum contre le projet d’accord approuvé par 18 gouvernements de l’Eurozone sur 19, disaient Nicolas Sarkozy, VGE, François Fillon, Alain Juppé, que la Grèce retourne à ses drachmes. N’étant pas à une virevolte politique près, ces leaders ont fini par se rallier à l’accord du 13 juillet, mais leur premier mouvement est aussi révélateur qu’inquiétant. Le Front national a adopté la même